Ce qu'il faut savoir sur le baby-blues...
Le baby-blues est normal : il est notamment lié aux bouleversements hormonaux de fin de grossesse mais aussi aux bouleversement psychologiques liés à la naissance d’un enfant. Ce qui ne l’est pas c’est quand il dure trop !
Mais en fait, c’est quoi exactement le baby-blues ?
C’est ce moment plus ou moins long ou vous allez vous sentir en décalage avec votre bébé : vous allez peut-être douter d’être à la hauteur, douter de vos compétences et si bébé semble inconsolable, vous pouvez même vous sentir découragée…
Pleurs, irritabilité, émotions intenses, fatigue importante vous indiquerons que vous êtes en plein baby-blues ! Ne vous inquiétez pas : toutes les mamans traversent une petite période de déprime passagère.
Par contre, si ça dure plus de deux semaines par contre, parlez-en à votre sage-femme ou au médecin qui vous suit ou consultez directement une psychologue : il ne s’agit plus de baby-blues, mais peut-être plutôt d’une dépression post-partum, plus conséquente, qui demande à être prise très au sérieux.
Et si vous avez envie de pleurer : pleurez ! Les larmes ont cette vertu de nous aider à nous décharger d’un trop-plein émotionnel.
Conseils n° 1 : reposez-vous !
La fatigue s’étant accumulée pendant la grossesse, durant le séjour à la maternité et pendant les premiers jours à la maison; prenez bien soin de vous reposer dès que possible. Le retard de sommeil risque sinon de vous rendre impatiente, irritable, et vous gâcher les premiers instants avec bébé. Ne surestimez pas vos forces : votre corps comme votre esprit ont besoin de repos !
Conseil n°2 : Laissez-vous du temps...
Trouver ses marques prend du temps ! Il est tout à fait normal de ne pas être sûre de soi au début : un ajustement est nécessaire qui peut prendre plusieurs jours ou plusieurs semaines selon les cas. Ne culpabilisez pas : si vous vous sentez dépassée, déléguez ou faites-vous aider, le temps de prendre confiance et de vous apprivoiser mutuellement avec votre enfant.
Conseil n° 3 : Acceptez qu'il y ait un deuil à faire
Un sentiment de vide peut vous envahir à certains moments, voire même un sentiment de déchirement. Il s’agit d’un ressenti tout à fait compréhensible après avoir porté une vie en soi pendant 9 mois. Là encore, il vous faudra vivre progressivement cette séparation nécessaire d’avec votre bébé. N’ayons pas peur des mots : il s’agit là d’un deuil à faire, qui peut être douloureux pour certaines femmes : donnez-vous le temps de vivre cette transition et écoutez-vous : beaucoup de mamans ressentent le besoin de rester seule avec leur bébé les premiers jours, comme une continuité à la fusion qu’elle ont vécu pendant 9 mois : expliquez à votre entourage que vous ne souhaitez pas de visite pendant cette période si vous ne vous y sentez pas prête : ces moments d’intimité avec bébé sont précieux à préserver pour établir un lien de qualité maman/bébé. Par contre, si le sentiment de vide ou de déchirement est trop fort, ne restez pas seule : parlez-en et faites-vous aider.
Conseil n° 4 : sortez doucement de votre cocon
Après le temps des visites et de l’effervescence autour de la naissance, quand votre conjoint aura repris son travail, vient le temps où vous vous retrouverez seule. Ce moment peut être douloureux à vivre : car autant vous allez apprécier des moments d’intimité avec votre bébé, autant vous aurez aussi besoin de reprendre une vie sociale pour sortir d’un isolement souvent inévitable. Si vous en avez l’occasion, participez à des rencontres avec d’autres mamans quand le moment sera venu, reprenez contact avec vos amies, vos proches…
Conseil n°5 : Soyez indulgente avec vous-mêmes
Chaque jour a son lot de défis à relever et avec un bébé, ces défis peuvent paraitre dérisoires à un autre moment : réussir à prendre une douche et faire une sieste peuvent être des « défis » réalistes pendant les premiers jours !
Fixez-vous donc des objectifs réalistes pour ne pas vous décourager devant des défis trop grands à relever (par exemple, garder sa maison en ordre et propre, s’occuper de la pile de linge, et préparer un repas amélioré en plus de tout le reste !).