Un cap dans la scolarité
Le premier changement est celui qui concerne l’organisation de la scolarité. Alors que durant le primaire; un élève est encadré par un seul enseignant, il se retrouve face à une dizaine d’enseignants différents au collège, qui sont autant d’interlocuteurs pour lui à connaitre.
Ensuite, au lieu d’avoir un enseignant avec qui il va passer plusieurs heures par jour et tisser des liens tout au long de l’année scolaire; il va côtoyer des profs qu’il ne verra pour certains qu’une heure par semaine…
Alors qu’au primaire, il suivait le déroulé de la journée, sans s’en soucier, se laissant guider par l’enseignant pour suivre tous les temps forts de la journée; il se retrouve à devoir gérer un emploi du temps, des changements de salles, ses fournitures scolaires, le temps du repas, etc.
Concernant son travail personnel, il va devoir aussi anticiper, planifier ses révisions, gérer son travail personnel…
Ce n’est pas rien quand on sort tout juste de l’enfance et que l’on a été habitué à un autre fonctionnement.
Le premier défi que nos jeunes collégiens vont devoir relever est celui de la prise en main et cela peut prendre plusieurs mois avant qu’ils soient complètement dans le bain.
Ensuite, au lieu d’avoir un enseignant avec qui il va passer plusieurs heures par jour et tisser des liens tout au long de l’année scolaire; il va côtoyer des profs qu’il ne verra pour certains qu’une heure par semaine…
Alors qu’au primaire, il suivait le déroulé de la journée, sans s’en soucier, se laissant guider par l’enseignant pour suivre tous les temps forts de la journée; il se retrouve à devoir gérer un emploi du temps, des changements de salles, ses fournitures scolaires, le temps du repas, etc.
Concernant son travail personnel, il va devoir aussi anticiper, planifier ses révisions, gérer son travail personnel…
Bref, votre enfant accède en peu de temps à une organisation scolaire qui va lui demander d’être plus autonome, organisé et adaptable.
Ce n’est pas rien quand on sort tout juste de l’enfance et que l’on a été habitué à un autre fonctionnement.
Le premier défi que nos jeunes collégiens vont devoir relever est celui de la prise en main et cela peut prendre plusieurs mois avant qu’ils soient complètement dans le bain.
Une entrée dans l’univers adolescent
L’entrée en sixième représente aussi une immersion dans un environnement adolescent : les « grands-CM2 » vont devenir les « petits-6èmes », parfois chahutés par leurs ainés de 4ème ou 3ème… Et oui ! le « bizutage » existe toujours, avec son lot de moqueries, de provocations, certaines fois bon-enfant, d’autres fois plus cruelles.
Les plus aguerris (ou plutôt matures) s’y retrouveront. Cet environnement leur paraitra familier et assez proche de leurs propres préoccupations. Les plus jeunes, qui ne se sentent pas encore adolescents, pourront se sentir d’abord mis à l’écart et ils auront besoin plus que les premiers encore, de soutien dans ce délicat passage qui risque de mettre à l’épreuve leur estime d’eux-mêmes.
Le jeune collégien va aussi faire face à des adolescents plus âgés que lui pour la plupart, préoccupés par des questions spécifiques à l’adolescence : le corps, les copains, la sexualité…
Les plus aguerris (ou plutôt matures) s’y retrouveront. Cet environnement leur paraitra familier et assez proche de leurs propres préoccupations. Les plus jeunes, qui ne se sentent pas encore adolescents, pourront se sentir d’abord mis à l’écart et ils auront besoin plus que les premiers encore, de soutien dans ce délicat passage qui risque de mettre à l’épreuve leur estime d’eux-mêmes.
Une estime de soi à l’épreuve
Les études le démontrent : l’estime de soi diminue en début d’adolescence laissant place aux doutes, à la timidité, au sentiment de honte parfois qui rend difficile la vie sociale du jeune adolescent.
Ce qui fait aussi de l’entrée en sixième une phase délicate quand on sait de surcroit que pour développer son autonomie, un enfant a besoin en confiance en lui et une bonne estime de soi.
Cet état de fait s’explique par les bouleversements importants que subit l’adolescent dans son corps, comme dans sa tête à l’entrée en adolescence.
Ce qui fait aussi de l’entrée en sixième une phase délicate quand on sait de surcroit que pour développer son autonomie, un enfant a besoin en confiance en lui et une bonne estime de soi.
Comment accompagner votre enfant vers la sixième ?
Compte-tenu du fait que l’entrée au collège représente une étape importante dans la vie et la scolarité d’un enfant, il est nécessaire de la préparer.
Voici donc quelques conseils pour vous aider à préparer avec votre enfant, cette entrée en sixième :
Voici donc quelques conseils pour vous aider à préparer avec votre enfant, cette entrée en sixième :
- Suscitez une conversation au cours de laquelle vous pourrez lui demander ce qui lui plait et lui déplait dans cette future (ou actuelle) entrée au collège : Est-il impatient de la vivre ? Au contraire, est-il inquiet ? Vous cernerez mieux ce qui le préoccupe et ce qui va nourrir sa motivation.
- Proposez-lui de se familiariser avec son environnement futur : en visitant son futur collège, en rencontrant des élèves qui y sont déjà, en regardant le site Internet du collège où il va être scolarisé, etc. En découvrant la vie dans ce collège, il aura plus de facilités à s’y projeter, et donc s’y préparer.
- Faites avec lui les achats pour la rentrée. Il va devoir gagner en autonomie : le temps des achats pour les fournitures scolaires est un moment à ne pas rater pour lui donner l’occasion de se prendre en main, de faire des choix, de constituer son sac d’école qui va l’aider à avoir de bonnes conditions d’études.
- Préparez-lui un espace de travail agréable. L’entrée au collège signifie plus de travail personnel. Il va devoir passer du temps à la maison sur ses devoirs et révisions. Facilitez-lui la tâche en aménageant un espace propice à la concentration : c’est à dire un endroit calme et suffisamment spacieux pour qu’il puisse y étaler ses livres, classeurs et autres fournitures pour les avoir toutes à portée de main.
- Pour les matières qu’il redoute plus (si il y en a), envisagez avec lui les possibilités d’être aidé s’il se sentait en difficulté : supervision, cours de soutien ou autres aides : ces ressources le rassureront même si vous ne les mobilisez pas de suite.
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