Plusieurs repères sont à prendre en compte concernant l’âge qui convient pour laisser son adolescent utiliser en autonomie (et sans danger).
Le premier est celui de la loi : il existe effectivement une « majorité numérique » qui vient récemment d’être promulguée par la loi du 7 Juillet 2023 et avancée à 15 ans (l’âge limite était avant de 13 ans).
Pour protéger les enfants sur les réseaux sociaux, la loi instaure donc des dispositions pour mieux prévenir et poursuivre les délits en ligne, comme le cyberharcèlement. Nous verrons par la suite de quelles autres « menaces » cette loi ambitionne de protéger nos enfants.
Le second repère concerne la capacité d’auto-régulation de l’adolescent. Celle-ci s’installe très progressivement depuis l’enfance et atteint sa maturité à l’âge adulte. Ce qui indique qu’avant cela, l’enfant doit être aidé et que cela est particulièrement vrai pour certains. En effet, nous ne sommes pas égaux devant l’usage des réseaux sociaux et des conduites addictives en général. Un point de vigilance sera important donc à avoir concernant le temps d’utilisation et la capacité à s’arrêter en temps voulu.
Pour finir, le cadre éducatif est important pour permettre une navigation plus sécurisée : superviser l’usage des réseaux sociaux (nous connaissons les dégâts causés pour les adolescents à qui aucune limite n’est fixée), développer un esprit critique pour aider l’adolescent à prendre du recul et discerner ce qu’il voit.
Le premier est celui de la loi : il existe effectivement une « majorité numérique » qui vient récemment d’être promulguée par la loi du 7 Juillet 2023 et avancée à 15 ans (l’âge limite était avant de 13 ans).
Pour protéger les enfants sur les réseaux sociaux, la loi instaure donc des dispositions pour mieux prévenir et poursuivre les délits en ligne, comme le cyberharcèlement. Nous verrons par la suite de quelles autres « menaces » cette loi ambitionne de protéger nos enfants.
Le second repère concerne la capacité d’auto-régulation de l’adolescent. Celle-ci s’installe très progressivement depuis l’enfance et atteint sa maturité à l’âge adulte. Ce qui indique qu’avant cela, l’enfant doit être aidé et que cela est particulièrement vrai pour certains. En effet, nous ne sommes pas égaux devant l’usage des réseaux sociaux et des conduites addictives en général. Un point de vigilance sera important donc à avoir concernant le temps d’utilisation et la capacité à s’arrêter en temps voulu.
Pour finir, le cadre éducatif est important pour permettre une navigation plus sécurisée : superviser l’usage des réseaux sociaux (nous connaissons les dégâts causés pour les adolescents à qui aucune limite n’est fixée), développer un esprit critique pour aider l’adolescent à prendre du recul et discerner ce qu’il voit.
Vous l’aurez compris, pour une navigation autonome sécurisée, mieux vaut attendre 15 ans, la majorité numérique. Avant cela, l’usage devra être supervisé par un adulte.
A quelles menaces l'adolescent s'expose-t-il sur les réseaux sociaux ?
Tout d’abord, quels sont les risques majeurs rencontrés par les adolescents ?
Il y a ceux liés aux relations avec les autres; identiques dans la « vraie vie » (comme le harcèlement ou le chantage) mais amplifiés par Internet (cyberharcèlement); également le risque d’atteinte à l’estime de soi, déjà fragilisée à l’adolescence et particulièrement mise à mal sur certains réseaux sociaux (Instagram notamment); le risque d’addiction; l’exposition à la désinformation et des contenus illicites; l’atteinte à la vie privée (cyber-outing, diffusion de contenus intimes ou de données personnelles) et l’atteinte à la représentation de la personne ( deepfake ); exposition à la pornographie et pour finir les troubles du sommeil (notamment quand le téléphone reste à proximité et actif pendant le temps de sommeil).
Bien sûr, les réseaux sociaux comportent des avantages certains, recherchés par les adolescents : échanges, rencontres, visionnage de contenus instructifs ou amusants, appartenance à une communauté ou des groupes d’intérêts, etc.
Il y a ceux liés aux relations avec les autres; identiques dans la « vraie vie » (comme le harcèlement ou le chantage) mais amplifiés par Internet (cyberharcèlement); également le risque d’atteinte à l’estime de soi, déjà fragilisée à l’adolescence et particulièrement mise à mal sur certains réseaux sociaux (Instagram notamment); le risque d’addiction; l’exposition à la désinformation et des contenus illicites; l’atteinte à la vie privée (cyber-outing, diffusion de contenus intimes ou de données personnelles) et l’atteinte à la représentation de la personne ( deepfake ); exposition à la pornographie et pour finir les troubles du sommeil (notamment quand le téléphone reste à proximité et actif pendant le temps de sommeil).
Bien sûr, les réseaux sociaux comportent des avantages certains, recherchés par les adolescents : échanges, rencontres, visionnage de contenus instructifs ou amusants, appartenance à une communauté ou des groupes d’intérêts, etc.
L’objectif éducatif consistera donc à la fois à protéger son enfant des menaces potentielles mais aussi d’accompagner à l’autonomie pour aboutir à un usage intelligent des réseaux sociaux sans délaisser les autres aspects de sa vie qui contribuent à son bon développement.
6 conseils pour accompagner (et protéger) votre ado sur les réseaux sociaux
- Résistez à la tentation de faire comme « tout le monde » avant l’âge légal : C’est vrai : une grand majorité des adolescents sont déjà utilisateurs avant 13 ans. Rien ne vous oblige à suivre le mouvement…
- Définissez des limites d’utilisation avec votre adolescent en argumentant : temps écran (durée, heures limites), nécessité de vous prévenir en cas de situation « suspecte », etc.
- Informez-le (et donc informez-vous en amont) sur les risques : de nombreuses ressources pertinentes existent. Prévenir vaut mieux que guérir.
- Evitez les deux écueils de la diabolisation et de l’angélisme des réseaux sociaux. C’est leur usage qui peut devenir soit dangereux soit sécure.
- Restez vigilant et intervenez à tout changement de comportement significatif (isolement, mutisme, agressivité, paroles dévalorisantes,…) : Cela pourra être le signe d’un problème rencontré sur les réseaux sociaux.
- Renoncez à croire que votre jeune adolescent (avant 15 ans) soit en mesure de s’auto-réguler seul sur la question des réseaux sociaux. Il a BESOIN DE VOUS.
Retrouver la sérénité et gérer avec pertinence et équilibre la question des fréquentations et des réseaux sociaux : Un atelier pour aller plus loin
- Comment communiquer ses inquiétudes à son adolescent sans qu’il se braque ?
- Comment le mettre en garde, sans risquer qu’il se ferme ?
- Comment intervenir quand il semble impliqué dans une relation toxique ?
- Comment les préserver face aux dangers liés aux réseaux sociaux ?
Source de conflit dans la famille, les fréquentations (et donc les réseaux sociaux) sont pourtant un sujet essentiel de l’adolescence : il est donc essentiel de trouver un équilibre et poser des limites cohérentes pour apaiser les incompréhensions et conflits autour de ce sujet.
Dans cet atelier-parent, vous découvrirez :
- Les clefs de compréhension et les outils pour gérer au quotidien les fréquentations et les réseaux sociaux utilisés par les ados.
- Les clefs pour contrôler l'usage des réseaux sociaux sans complètement interdire et intervenir quand votre ado a une "mauvaise féquentation"
- Les repères pour établir des règles cohérentes et communiquer efficacement
- Des exemples concrets de situations du quotidien
- Des conseils pros et des pistes concrètes pour résoudre les conflits du quotidien
- Des exercices pratiques pour s'entrainer
Informations pratiques et programme complet ICI >