Entre sévérité et cool-attitude, quel équilibre ?
Au quotidien, les frictions peuvent naître quand un enfant refuse de se doucher, de venir manger ou encore d’éteindre son écran.
Le parent en appelle alors à son “autorité” pour se faire obéir.
Plusieurs modèles d’autorité existent et s’exercent dans la famille : de l’autorité rigide et sévère à la quasi absence de règles, les effets sur la relation parent-enfant et l’éducation sont bien différents.
Comment concilier discipline et bienveillance ?
L'important est de trouver un équilibre entre fermeté dans les règles, les limites posées au quotidien, et écoute de l'enfant et de ses besoins. Il y a un temps pour demander son avis à un enfant (l'histoire qu'il souhaite lire par exemple), il y a un temps où une décision ne se discute pas (attacher sa ceinture de sécurité par exemple). Le tout est d'être au clair avec les deux types de situations et de règles : les unes sont négociables et les autres, non.
Quel modèle d’autorité est plus profitable au développement de l’enfant ?
Vous l'aurez sans doute compris, le modèle le plus profitable (et c'est démontré dans plusieurs études scientifiques sur les styles parentaux - Documents sur le sujet ICI.) est le modèle démocratique.
Faut-il être sévère ou au contraire laisser faire son enfant ?
Il y a des excès en matière éducative et le style parental n'échappe pas à ce constat. De plus, chaque parent aura une tendance plus marquée dans un sens ou un autre (d'ailleurs c'est un sujet de conflit récurrent entre parents).
Pour échapper aux pièges relationnels, il est important de se rappeler que :
Oui. C'est même à cette condition que des repères pourront être posés à la maison et que l'enfant sentira que ses parents sont "solides" : c'est à dire cohérents, clairs, permanents dans leurs attentes, et justes dans leurs décisions.
Évidemment, à condtion que cette discipline soit respectueuse des besoins de l'enfant (et des parents) et soit orientée vers l'intérêt supérieur de l'enfant.
Pour en savoir plus sur ces questions, retrouvez les vidéos de conférences sur ces thèmes ICI.
Le parent en appelle alors à son “autorité” pour se faire obéir.
Plusieurs modèles d’autorité existent et s’exercent dans la famille : de l’autorité rigide et sévère à la quasi absence de règles, les effets sur la relation parent-enfant et l’éducation sont bien différents.
Comment concilier discipline et bienveillance ?
L'important est de trouver un équilibre entre fermeté dans les règles, les limites posées au quotidien, et écoute de l'enfant et de ses besoins. Il y a un temps pour demander son avis à un enfant (l'histoire qu'il souhaite lire par exemple), il y a un temps où une décision ne se discute pas (attacher sa ceinture de sécurité par exemple). Le tout est d'être au clair avec les deux types de situations et de règles : les unes sont négociables et les autres, non.
L'important sera aussi d'informer clairement à votre enfant la différence entre les deux et dans quel cas, il peut "négocier" ou non.
Quel modèle d’autorité est plus profitable au développement de l’enfant ?
Vous l'aurez sans doute compris, le modèle le plus profitable (et c'est démontré dans plusieurs études scientifiques sur les styles parentaux - Documents sur le sujet ICI.) est le modèle démocratique.
Fait de respect et de fermeté, de douceur et d'autorité; ce style parental se présente comme le plus propice au développement de l'enfant.
Faut-il être sévère ou au contraire laisser faire son enfant ?
Il y a des excès en matière éducative et le style parental n'échappe pas à ce constat. De plus, chaque parent aura une tendance plus marquée dans un sens ou un autre (d'ailleurs c'est un sujet de conflit récurrent entre parents).
Pour échapper aux pièges relationnels, il est important de se rappeler que :
- Le mieux est de rester soi-même, avec ses tendances, mais il est important aussi de chercher à s'améliorer en faisant un "travail sur soi" pour sortir des ornières liées à des fonctionnements internes qui peuvent s'avérer négatifs.
- L'enfant a besoin autant d'affection que de limites et il est inutile de cliver ces deux notions, intimement complémentaires.
- L'objectif est de chercher une complémentarité entre parents et non de savoir qui a tort ou raison (sauf situation extrême bien sûr).
- Les parents ne sont pas des robots (ni les enfants) : vous avez des moments de fatigue, de mauvaise humeur et vous ne serez pas toujours au top de vos potentialités... votre enfant non plus... : Il est bon de s'en souvenir dans les moments difficiles ;)
Oui. C'est même à cette condition que des repères pourront être posés à la maison et que l'enfant sentira que ses parents sont "solides" : c'est à dire cohérents, clairs, permanents dans leurs attentes, et justes dans leurs décisions.
Évidemment, à condtion que cette discipline soit respectueuse des besoins de l'enfant (et des parents) et soit orientée vers l'intérêt supérieur de l'enfant.
Pour en savoir plus sur ces questions, retrouvez les vidéos de conférences sur ces thèmes ICI.
Mon enfant ne m'écoute pas : quoi faire ?
Comment limiter les situations d'opposition ?
Il faut considérer qu'un conflit n'arrive jamais d'un coup d'un seul. Il a une "génèse" avec un début, une phase d'amplification et ensuite une "explosion". Si votre enfant s'oppose systématiquement ou de façon récurrente dans une même situation, il y a sans doute des faits, un évènement antérieur, une logique en quelque sorte. En tant que parent, cherchez les signaux avant-coureurs : c'est à ce moment qu'il est plus efficace d'intervenir pour éviter l'effet d'amplification qui rend les conflits si difficiles à résoudre...
Quelles stratégies ne fonctionnent pas (et que l'on utilise souvent) ?
Par habitude ou par impuissance, les parents ont parfois recours à des stratégies qui sont au mieux inefficaces et au pire enveniment la situation. En voici quelques unes : crier pour "se faire entendre" (ce qui braquera l'enfant), dévaloriser l'enfant (mais quel bébé, têtu, terrible...), le juger (tu es pénible à la fin !), le culpabiliser (Tu me rends dingue !)...
Les règles à respecter pour que l'enfant coopère
Pour en savoir plus sur ces questions, retrouvez la vidéo complète de la conférence sur ce thème ICI.
Au programme :
- Les 5 raisons principales qui font que les enfants n'écoutent pas
- Reconnaitre les 2 types d'opposition pour mieux les gérer
- 5 techniques qui fonctionnent (presque) toujours
Il faut considérer qu'un conflit n'arrive jamais d'un coup d'un seul. Il a une "génèse" avec un début, une phase d'amplification et ensuite une "explosion". Si votre enfant s'oppose systématiquement ou de façon récurrente dans une même situation, il y a sans doute des faits, un évènement antérieur, une logique en quelque sorte. En tant que parent, cherchez les signaux avant-coureurs : c'est à ce moment qu'il est plus efficace d'intervenir pour éviter l'effet d'amplification qui rend les conflits si difficiles à résoudre...
Une attitude, une parole, une mimique peuvent simplement vous alerter que quelque chose de frustrant, contrariant est en train de se passer chez votre enfant : ce qui vous donnera la clef pour désamorcer le conflit !
Quelles stratégies ne fonctionnent pas (et que l'on utilise souvent) ?
Par habitude ou par impuissance, les parents ont parfois recours à des stratégies qui sont au mieux inefficaces et au pire enveniment la situation. En voici quelques unes : crier pour "se faire entendre" (ce qui braquera l'enfant), dévaloriser l'enfant (mais quel bébé, têtu, terrible...), le juger (tu es pénible à la fin !), le culpabiliser (Tu me rends dingue !)...
Une fois identifiées, ces stratégies pourront être modificées et transformées en phrases positives : résultat garanti !
Les règles à respecter pour que l'enfant coopère
Bien sûr, l'environnement et les conditions ont de l'importance et doivent être considérés en amont comme le "terreau" de cette discipline bienveillante.Voici quelques éléments à prendre en compte : l'enfant a besoin de se sentir en sécurité (et non avec une épée de Damoclès au-dessus de sa tête), les consignes ont besoin d'être justes et équitables pour être acceptées facilement (et au besoin expliquées), les règles doivent être claires et concrètes (c'est un apprentissage indispensable et utile dans beaucoup de situations de communication avec les enfants).
Pour en savoir plus sur ces questions, retrouvez la vidéo complète de la conférence sur ce thème ICI.
Au programme :
- Les 5 raisons principales qui font que les enfants n'écoutent pas
- Reconnaitre les 2 types d'opposition pour mieux les gérer
- 5 techniques qui fonctionnent (presque) toujours
5 techniques simples
Technique #1 : Anticipez vos consignes (nattendez pas d'être sur le fait accompli pour chercher vos mots) : les mots sont importants, et l'enfant y est très attentif. Pour les situations "délicates", préparez ce que vous allez dire en vérifiant éventuellement avec un proche que vous vous faites bien comprendre.
Technique #2 : Différez votre demande. Si votre enfant s'oppose, il y a peut-être quelque chose qui le bloque, le braque, essayez de comprendre ce qui se passe (pour lui), un peu comme si vous étiez dans sa tête d'enfant et tentez de résoudre ce qui d'abord le braque. Il sera ensuite beaucoup plus enclin à vous écouter.
Technique #3 : Donnez-lui des choix. Même s'ils sont limités (le savon fleur ou le savon fraise), il donnera l'impression à votre enfant de pouvoir agir sur la situation et l'incitera plus facilement à coopérer.
Technique #4 : "Tu as raison !" Allez dans son sens pour exprimer ce qu'il ressent peut-être : "C'est frustrant de faire des choses que l'on n'aime pas !", "C'est tellement plus fun de faire seulement ce qui nous fait plaisir !"... Le temps de détendre un peu l'atmosphère et qu'il comprenne que vous le comprenez !
Technique #5 : Rapprochez-vous. Les consignes données de loin, d'une voix criarde n'entrent que difficilement dans les oreilles des enfants ! Tenez-vous face à votre enfant et assurez-vous qu'il vous entende bien avant de donner votre consigne. Vous le verrez : sa réceptivité sera décuplée !
Retrouvez d'autres techniques et astuces sur la chaine Youtube Familipsy.
Technique #2 : Différez votre demande. Si votre enfant s'oppose, il y a peut-être quelque chose qui le bloque, le braque, essayez de comprendre ce qui se passe (pour lui), un peu comme si vous étiez dans sa tête d'enfant et tentez de résoudre ce qui d'abord le braque. Il sera ensuite beaucoup plus enclin à vous écouter.
Technique #3 : Donnez-lui des choix. Même s'ils sont limités (le savon fleur ou le savon fraise), il donnera l'impression à votre enfant de pouvoir agir sur la situation et l'incitera plus facilement à coopérer.
Technique #4 : "Tu as raison !" Allez dans son sens pour exprimer ce qu'il ressent peut-être : "C'est frustrant de faire des choses que l'on n'aime pas !", "C'est tellement plus fun de faire seulement ce qui nous fait plaisir !"... Le temps de détendre un peu l'atmosphère et qu'il comprenne que vous le comprenez !
Mieux compris, il entrera plus aisément dans la coopération.
Technique #5 : Rapprochez-vous. Les consignes données de loin, d'une voix criarde n'entrent que difficilement dans les oreilles des enfants ! Tenez-vous face à votre enfant et assurez-vous qu'il vous entende bien avant de donner votre consigne. Vous le verrez : sa réceptivité sera décuplée !
Retrouvez d'autres techniques et astuces sur la chaine Youtube Familipsy.
Pour aller plus loin
Pour en savoir plus sur ces questions, retrouvez les vidéos complètes des conférences sur ce thème ICI.
La situation est déjà installée dans un rapport de force dont vous n'arrivez plus à sortir ?
Cela ne suffira sans doute pas pour résoudre votre situation.
Le module complet semble plus approprié pour vous accompagner à sortir de cette situation délicate et obtenir vraiment la coopération de votre enfant.
Cet atelier-parent inédit, complet et simple à suivre vous permettra d'obtenir la coopération de votre enfant facilement, en restant zen et bienveillant; et de remplacer les cris et les "tapes" par des alternatives respectueuses de l'enfant.
Objectif : Obtenir la coopération de votre enfant (2-12 ans) sans vous énerver, et apaiser la relation parent-enfant.
Contenu : C’est un programme Elearning de 6 heures en 5 étapes progressives qui va en profondeur de votre expérience de parent pour partir de là où vous en êtes et vous accompagner pas à pas vers votre objectif. Les contenus et les solutions sont éprouvés au regard de la science, et proposés par une psychologue de plus de 20 années d’accompagnement auprès des familles.
Tout a été fait pour vous proposer un contenu qualitatif, pragmatique, et le plus personnalisé possible.
Programme et inscription : Vous retrouvez le programme complet ICI.
La situation est déjà installée dans un rapport de force dont vous n'arrivez plus à sortir ?
Cela ne suffira sans doute pas pour résoudre votre situation.
Le module complet semble plus approprié pour vous accompagner à sortir de cette situation délicate et obtenir vraiment la coopération de votre enfant.
Cet atelier-parent inédit, complet et simple à suivre vous permettra d'obtenir la coopération de votre enfant facilement, en restant zen et bienveillant; et de remplacer les cris et les "tapes" par des alternatives respectueuses de l'enfant.
Objectif : Obtenir la coopération de votre enfant (2-12 ans) sans vous énerver, et apaiser la relation parent-enfant.
Contenu : C’est un programme Elearning de 6 heures en 5 étapes progressives qui va en profondeur de votre expérience de parent pour partir de là où vous en êtes et vous accompagner pas à pas vers votre objectif. Les contenus et les solutions sont éprouvés au regard de la science, et proposés par une psychologue de plus de 20 années d’accompagnement auprès des familles.
Tout a été fait pour vous proposer un contenu qualitatif, pragmatique, et le plus personnalisé possible.
Programme et inscription : Vous retrouvez le programme complet ICI.