L'école et les écrans ont-ils tué l'empathie ?
Si de nombreuses études ont désormais démontré que le jeune enfant est naturellement doué d’empathie, il semblerait que l’on ait tendance avec l’âge à perdre cette qualité indispensable. En cause notamment, l’école qui inculque souvent des valeurs individualistes au sein de nos sociétés. Cette dernière, qui devrait pourtant éduquer les futurs citoyens à l’entraide, à la capacité à demander de l’aide, au travail en équipe, à l’écoute et à la compréhension de différents points de vue, est encore trop souvent un lieu de compétition, de jugements lapidaires et autres humiliations. Certains professeurs (pas tous, heureusement !) continuent de croire, à tort, que cette attitude aide à faire progresser un enfant, pensant que les jeunes doivent s’endurcir pour bien grandir, la sensibilité étant vue comme une faiblesse. Ce qui décourage le développement de l’empathie.
Pourtant, de nombreux chercheurs ont aussi prouvé que les éducations punitives rendent les enfants insensibles tout en les conduisant souvent à des conduites antisociales (agressivité, délinquance, vol…). Toutefois l’école n’est pas seule en cause : ordinateurs, tablettes et télévision ont aussi des effets néfastes sur l’empathie. Non seulement parce que cette dernière a besoin du contact direct avec l’autre pour s’exprimer. Mais également par que ces médiums et médias proposent une représentation du monde très réduite et biaisée par des angles où l’empathie ne tient guère de place la plupart du temps. Une vraie interrogation quant à nos valeurs.
Pourtant, de nombreux chercheurs ont aussi prouvé que les éducations punitives rendent les enfants insensibles tout en les conduisant souvent à des conduites antisociales (agressivité, délinquance, vol…). Toutefois l’école n’est pas seule en cause : ordinateurs, tablettes et télévision ont aussi des effets néfastes sur l’empathie. Non seulement parce que cette dernière a besoin du contact direct avec l’autre pour s’exprimer. Mais également par que ces médiums et médias proposent une représentation du monde très réduite et biaisée par des angles où l’empathie ne tient guère de place la plupart du temps. Une vraie interrogation quant à nos valeurs.
Pour agir sans culpabiliser
Malheureusement les enfants délaissent trop souvent les jeux d’imagination à plusieurs, très propices au développement de l’empathie, pour les écrans. Et ceci est d’autant plus dommageable que l’on sait que l’empathie se nourrit d’expériences répétées.
Pour renouer avec elle et la développer, chercheurs et éducateurs recommandent donc vivement pour les enfants de les aider à retrouver le goût du jeu et la dimension imaginaire et d’identification qui est aussi présente dans les livres. La littérature, vecteur d'empathie depuis 5 000 ans, a encore la capacité de changer le monde pour le meilleur.
Si on ne la stimule pas, la capacité innée des enfants à être empathiques s’amoindrit.
Pour renouer avec elle et la développer, chercheurs et éducateurs recommandent donc vivement pour les enfants de les aider à retrouver le goût du jeu et la dimension imaginaire et d’identification qui est aussi présente dans les livres. La littérature, vecteur d'empathie depuis 5 000 ans, a encore la capacité de changer le monde pour le meilleur.
Des gestes pour développer l’empathie de votre enfant
Puisque votre enfant apprend beaucoup en vous imitant, certains de vos gestes peuvent évidemment l’aider à développer son empathie.
En voici quelques-uns :
V.G
En voici quelques-uns :
- Lorsque vous accueillez chaleureusement et avec sensibilité ses sentiments, vous l’aidez à prendre conscience de ses propres émotions.
- Lorsque vous constatez la tristesse d’un autre enfant, demandez à votre tout-petit comment il se sentirait si la même chose lui arrivait.
- Lorsque vous posez vous-même des gestes empathiques (en consolant quelqu’un qui a de la peine, par exemple), votre enfant apprend à se comporter dans de semblables situations.
- Lorsque votre enfant se dispute avec un camarade, expliquez-lui les conséquences que peuvent avoir ses gestes, ses paroles ou son attitude chez l’autre enfant.
- Si votre enfant ne semble pas faire preuve de beaucoup d’empathie envers les autres, invitez-le régulièrement à vous rendre service, à consoler un ami ou à aider un enfant plus jeune, par exemple. En lui faisant constater combien son geste est apprécié, il se sentira valorisé. De ce fait, il cernera mieux comment les autres peuvent se sentir face à son comportement et à son attitude.
V.G
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