Ce qu'en disent les scientifiques
Les scientifiques expliquent que : « une forte implication des pères dans la garde des enfants a été associée à un risque plus faible de retard de développement dans les domaines de la motricité globale, de la motricité fine, de la résolution de problèmes et de la vie personnelle et sociale, par rapport à une faible implication ».
Par ailleurs, les pères qui s’occupent de leurs enfants au quotidien, jouent avec eux, leur donnent à manger, participent au rituel du coucher... en plus de favoriser leur bonne santé, réduisent la charge mentale des mères. Un double bienfait donc pour l'enfant et sa mère !
« La participation active des pères à la garde des enfants pendant la petite enfance peut favoriser le développement des jeunes enfants, en partie en réduisant le stress parental de la mère »
Source : « Participation du père aux soins du nourrisson et résultats des étapes du développement à l’âge de 3 ans : l’étude japonaise sur l’environnement et les enfants (Japan Environment and Children’s Study - JECS) », Pediatric Research, 2023.
« La participation active des pères à la garde des enfants pendant la petite enfance peut favoriser le développement des jeunes enfants, en partie en réduisant le stress parental de la mère »
Source : « Participation du père aux soins du nourrisson et résultats des étapes du développement à l’âge de 3 ans : l’étude japonaise sur l’environnement et les enfants (Japan Environment and Children’s Study - JECS) », Pediatric Research, 2023.
Deux conférences pour aller plus loin :
La paternité prend de nouveaux visages aujourd'hui. Quels sont les bienfaits de la paternité auprès de l'enfant ? Comment se situer en complémentarité avec le rôle maternel ?
L'évolution de la société voit les rôles dans le couple évoluer. Les pères souhaitent être plus impliqués par exemple dans l'éducation de leur enfant. Cette conférence a été diffusée dans le cadre du sommet Une semaine pour ma famille. Retrouvez-la ainsi que les bonus associés et toutes les conférences du sommet dans le coffret du sommet :
Ce que vous allez apprendre dans la webconférence :
- COMMENT PEUT-ON APPRENDRE À DEVENIR PÈRE ?
- EFFETS DE L’IMPLICATION DU PÈRE, SES EFFETS
- QUE SE PASSE-T-IL QUAND UN PÈRE NE S'IMPLIQUE PAS OU EST ABSENT ?
- COMMENT FAIRE POUR S’IMPLIQUER ?
- QUELS AUTRES ÉLÉMENTS VONt AVOIR UN IMPACT SUR L'IMPLICATION DU PÈRE ?
... et d'autres contenus.
Conférencier : Damien Gratia est psychologue et auteur du blog parentmoderne.com.
Paternité : quels enjeux, quelle place ?
La paternité a connu de nombreux bouleversements. Les pères s'impliquent plus dans l'éducation de leur enfant et les rôles évoluent... Qu'en est-il aujourd'hui de la paternité ?
La place du père dans la famille a fortement évolué depuis le milieu du siècle précédent. Du « pater familias » qui était le chef de famille aux « nouveaux pères » actuels, le rôle du père s’est complexifié : pourvoyeur de ressources exclusif auparavant, il partage maintenant ce rôle avec la mère et est aussi engagé dans la vie familiale, jouant un rôle important dans le développement de ses enfants, et ce, depuis leur plus jeune âge.
La répartition des tâches entre pères et mères n’est ainsi plus autant automatique qu’elle ne l’était avant, et les deux parents doivent trouver un équilibre dans lequel chacun peut s’épanouir, dans sa vie familiale comme dans sa vie professionnelle.
Nous voyons que par bien des aspects, être père n’est pas fondamentalement différent d’être mère, mais les pères ont néanmoins un certain nombre de spécificités qui les distinguent des mères, notamment dans les interactions avec leurs enfants.
Enfin, malgré une forte motivation à s’impliquer dans la famille, les pères d’aujourd’hui rencontrent un certain nombre d’obstacles qui peuvent les freiner dans leur engagement.
Conférencier : Nicolas Favez est Professeur de psychologie clinique du couple et de la famille à l'Université de Genève en Suisse. Il est également co-responsable de l'Unité de Recherche du Centre d'Étude de la Famille de l'Université de Lausanne.
Regarder la conférence en replay. La répartition des tâches entre pères et mères n’est ainsi plus autant automatique qu’elle ne l’était avant, et les deux parents doivent trouver un équilibre dans lequel chacun peut s’épanouir, dans sa vie familiale comme dans sa vie professionnelle.
Nous voyons que par bien des aspects, être père n’est pas fondamentalement différent d’être mère, mais les pères ont néanmoins un certain nombre de spécificités qui les distinguent des mères, notamment dans les interactions avec leurs enfants.
Enfin, malgré une forte motivation à s’impliquer dans la famille, les pères d’aujourd’hui rencontrent un certain nombre d’obstacles qui peuvent les freiner dans leur engagement.
Conférencier : Nicolas Favez est Professeur de psychologie clinique du couple et de la famille à l'Université de Genève en Suisse. Il est également co-responsable de l'Unité de Recherche du Centre d'Étude de la Famille de l'Université de Lausanne.
Programme et inscription >
Autres articles sur le même thème :