Qu’est-ce que « Réussir » pour les fêtes de fin d’année pour les parents ?
Si l’on se place du côté des parents, ceux-là répondront sans doute que pour réussir ces fêtes, il faudra que leur(s) enfant(s) passe(nt) le plus de temps possible avec eux, qu’il y ait le moins de conflit possible et que les enfants se sentent bien. Mais chaque parent a sa propre conception de cette « réussite », du « comment y parvenir » et évalue à sa manière le bien-être de l’enfant : sa vision est donc subjective… et souvent différente de la vision de l’autre parent… ce qui peut créer des conflits…
Et du côté de l’enfant ?
Pour les enfants, c’est une équation impossible : la plupart d’entre eux souhaite pouvoir fêter noël avec leurs deux parents, et s’ils ont à choisir entre les deux parents, ce sera immanquablement un dilemme douloureux à résoudre…
Néanmoins, les enfants comprennent assez vite qu’il n’y aura pas de solution idéale, et ce, d’autant plus s’ils sont adolescents. Ce qu’ils espèrent alors, c’est que l’ambiance sera la plus sereine possible : une fête « réussie » sera une fête où l'on ne se chamaille pas par exemple…
Néanmoins, les enfants comprennent assez vite qu’il n’y aura pas de solution idéale, et ce, d’autant plus s’ils sont adolescents. Ce qu’ils espèrent alors, c’est que l’ambiance sera la plus sereine possible : une fête « réussie » sera une fête où l'on ne se chamaille pas par exemple…
Comment s’organiser pour les fêtes quand on vient de se séparer ?
- Premièrement, prenez-vous en avance pour contacter l'autre parent. Ce type de décision demande à être réfléchie et discutée : et cela peut prendre du temps.
- Ensuite, faites une proposition à l’autre parent qui tienne compte de lui : par exemple, ne lui proposez pas de garder les enfants toutes les vacances (sans aucune visite dans l’autre famille), si vous savez qu’il/elle souhaite les voir : ça ne fera que crisper la relation et envenimer la discussion rapidement. Certains parents décident que les enfants passeront le réveillon de noël (le 24) chez l’un des parents et le jour de noël (le 25) chez l’autre. Mais si l’un des deux parents donne moins d’importance à la fête de noël, ou s’il est éloigné géographiquement; il peut être proposé de passer noël chez le parent pour qui noël est important et le réveillon du jour de l’an, chez l’autre.
- Lors de ces discussions, ne perdez pas de vue que c’est l'intérêt de l’enfant qui prime et qu’il est inévitable de vivre quelques frustrations, car aucune solution ne sera parfaite…
- Ensuite, faites une proposition à l’autre parent qui tienne compte de lui : par exemple, ne lui proposez pas de garder les enfants toutes les vacances (sans aucune visite dans l’autre famille), si vous savez qu’il/elle souhaite les voir : ça ne fera que crisper la relation et envenimer la discussion rapidement. Certains parents décident que les enfants passeront le réveillon de noël (le 24) chez l’un des parents et le jour de noël (le 25) chez l’autre. Mais si l’un des deux parents donne moins d’importance à la fête de noël, ou s’il est éloigné géographiquement; il peut être proposé de passer noël chez le parent pour qui noël est important et le réveillon du jour de l’an, chez l’autre.
- Lors de ces discussions, ne perdez pas de vue que c’est l'intérêt de l’enfant qui prime et qu’il est inévitable de vivre quelques frustrations, car aucune solution ne sera parfaite…
Et pour les parents dont la garde alternée est définie par un jugement ?
Dans ce cas, il y a deux possibilités:
- Soit cette période spéciale de fêtes a fait l’objet d’une discussion et décision devant le Juge et les parents ont d’ores et déjà établi un calendrier ensemble : dans ce cas, il est important de respecter le calendrier pour ne pas créer de conflit inutile avec l’autre parent.
- Soit cette période n’a pas été prédéfinie et fonctionne comme les autre périodes de vacances scolaires. Dans ce cas, vous pouvez proposer une exception pour ce temps particulier : directement avec l’autre parent, sans passer devant le juge. Si la communication est possible avec l’autre parent, c’est souhaitable de s’arranger à l’amiable. Dans ce dernier cas, prévoyez un « échange » compensatoire; le principe étant qu’aucun parent ne se sente lésé.
Si la communication est complètement coupée, une demande peut être faite au Juge des Affaires Familiales pour modifier le jugement en cours sur ce point : Cette solution est cependant lourde à organiser et nécessite d’être anticipée longtemps avant les fêtes…
Et quand les enfants sont plus grands ?
A l’adolescence, les enfants s’expriment plus facilement et sont en mesure de dire ce qu’ils souhaitent pour les fêtes. Pour qu’ils puissent passer de bonnes fêtes, c’est important pour les aider à vivre cette période délicate, de respecter le plus possible leur préférence, même si elle peut être contrariante pour l’un des parents…
Quoi faire pour garder « l'esprit de famille » propre aux fêtes de fin d’année ?
L’enfant reste souvent très attaché à sa famille, telle qu’elle était avant la séparation. C’est son point de repère, c’est ce qu’il connait. Il lui faudra parfois beaucoup de temps pour accepter la nouvelle situation familiale. A l’approche des fêtes, il peut se sentir triste de voir sa famille divisée et exprimer, plus encore que d’habitude, sa souffrance par rapport à la séparation de ses parents.
Même si le parent a déjà ses préoccupations personnelles à gérer; c’est important de laisser l’enfant lui dire combien il est triste ou qu’il a mal au coeur. Si pour vous aussi, c’est difficile, dites-le lui, il se sentira moins seul dans sa peine.
Vous pouvez aussi lui dire qu’il n’est pas obligé de faire semblant d’être bien, mais que vous allez faire votre possible pour que la fête soit la plus réussie possible. Suivant son âge, il aura d’ailleurs certainement des idées à vous proposer pour qu’il s’y retrouve le mieux possible : il peut demander votre autorisation pour appeler l’autre parent à minuit le 24 par exemple. Il peut demander à garder des habitudes des autres noëls pour garder ses repères : si c’est possible, maintenez ces habitudes ou ces rituels qui l’aideront à passer de belles fêtes…
Même si le parent a déjà ses préoccupations personnelles à gérer; c’est important de laisser l’enfant lui dire combien il est triste ou qu’il a mal au coeur. Si pour vous aussi, c’est difficile, dites-le lui, il se sentira moins seul dans sa peine.
Vous pouvez aussi lui dire qu’il n’est pas obligé de faire semblant d’être bien, mais que vous allez faire votre possible pour que la fête soit la plus réussie possible. Suivant son âge, il aura d’ailleurs certainement des idées à vous proposer pour qu’il s’y retrouve le mieux possible : il peut demander votre autorisation pour appeler l’autre parent à minuit le 24 par exemple. Il peut demander à garder des habitudes des autres noëls pour garder ses repères : si c’est possible, maintenez ces habitudes ou ces rituels qui l’aideront à passer de belles fêtes…
Et s’il y a des demi-frères ou soeurs ?
Comme dans une famille « classique » , les frères et soeurs d’une famille recomposée sont très attentifs à la justice entre eux : ils comparent le nombre et la taille des cadeaux qu’ils reçoivent. Si l’un d’eux est privilégié, des jalousies peuvent apparaitre, gâchant un peu la fête…
Le parent et le beau-parent, pour éviter ces chamailleries doivent être attentifs à ne pas léser l’un des enfants, à bien répartir ce qu’ils reçoivent et à ne pas privilégier une façon de fêter par rapport à une autre.
Le parent et le beau-parent, pour éviter ces chamailleries doivent être attentifs à ne pas léser l’un des enfants, à bien répartir ce qu’ils reçoivent et à ne pas privilégier une façon de fêter par rapport à une autre.
Pour réussir une fête, il ne s’agit pas de reproduire à l’identique les habitudes d’une des familles, mais plutôt de composer à partir des habitudes des deux familles pour s’inventer une fête unique, originale où chacun y trouvera son compte !
Les erreurs à éviter
- Demander aux enfants de moins de 10 ans : « Chez qui préférez-vous aller ? » : Au mieux, ils ne sauront pas quoi répondre; au pire, ils seront tiraillés dans leur désir de voir leurs deux parents.
- Exiger d’avoir les enfants pour toutes les fêtes, alors que l’autre parent, est aussi disposé à les accueillir.
- Imposer ses propres règles sans prendre en compte l’avis et les propositions de l’autre parent ou du beau-parent (dans la famille recomposée).
- Critiquer l’autre parent devant les enfants au sujet de sa façon de passer les fêtes: ce sera une source de stress supplémentaire pour les enfants qui en grandissant se feront de toutes façons, leur propre idée sur ce point.
- Penser qu’un cadeau compensera le manque d’un parent : aucun cadeau ne peut remplacer la présence aimante d’un parent …
Joyeuses fêtes à toutes les familles composées, décomposées et recomposées !
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