Les français expriment un fort attachement à leur famille
En octobre 2011, Étienne Mercier, directeur du département Politique et Opinion chez Ipsos Public Affairs, présentait cette enquête en soulignant d’abord que « les Français expriment encore aujourd’hui un très fort attachement non seulement à LA famille en général, mais aussi à la LEUR. Ainsi, la majorité d’entre eux considère que pour être le plus heureux possible, il faut d’abord réussir sa vie familiale (54 %), loin devant sa vie amoureuse (24 %), sa vie intérieure (10 %) ou encore sa vie professionnelle (8 %) et sa vie sociale (4 %) ».
Parmi les autres chiffres notables, on retiendra que la famille arrive en tête de classement chez les plus jeunes (citée par 34 % des 16-24 ans, devant la vie amoureuse – 28 %) comme chez les plus âgés (40 % chez les 55 ans et plus). La quasi-totalité des Français considère ainsi que la famille reste la valeur centrale de notre société (90 % dont 53 % pensent même que c’est « tout à fait » le cas). Et les plus jeunes considèrent encore massivement que la famille est le principal élément structurant de la société française (79 % des 15-24 ans).
Parmi les autres chiffres notables, on retiendra que la famille arrive en tête de classement chez les plus jeunes (citée par 34 % des 16-24 ans, devant la vie amoureuse – 28 %) comme chez les plus âgés (40 % chez les 55 ans et plus). La quasi-totalité des Français considère ainsi que la famille reste la valeur centrale de notre société (90 % dont 53 % pensent même que c’est « tout à fait » le cas). Et les plus jeunes considèrent encore massivement que la famille est le principal élément structurant de la société française (79 % des 15-24 ans).
La famille renvoie à des sentiments forts
Leur famille leur évoque d’ailleurs des valeurs extrêmement positives qui illustrent bien le très fort attachement qu’ils lui vouent. Leur famille renvoie d’abord et avant tout les personnes interrogées à des sentiments extrêmement forts tels que l’amour (64 %), la complicité (48 %), la tendresse (41 %), la protection (41 %), la solidarité (39 %), le dialogue (38 %) ou encore le plaisir (33 %). Les sentiments négatifs arrivent loin derrière. Seuls 28 % des Français évoquent un sentiment négatif lorsqu’ils pensent à leur famille (contre 95 % qui citent au moins un sentiment positif). Surtout, la famille est considérée comme un élément central de l’intégration sociale, affective et professionnelle.
Pour autant, les Français et a fortiori les parents estiment aussi que la famille rencontre de réelles difficultés notamment dans le domaine de l'autorité et des relations avec leurs enfants. Pas parfaite, certes, mais sans doute perfectible, la famille reste le fondement de notre bonheur individuel.
Pour autant, les Français et a fortiori les parents estiment aussi que la famille rencontre de réelles difficultés notamment dans le domaine de l'autorité et des relations avec leurs enfants. Pas parfaite, certes, mais sans doute perfectible, la famille reste le fondement de notre bonheur individuel.
Le BNB, indicateur de bonheur
Et si on mesurait le bonheur plutôt que la richesse ? C’est l’idée un peu farfelue qui a traversé l’esprit de Jigme Singye Wangchuck, alors roi du Bhoutan, en 1972. Le concept du Bonheur national brut (BNB) était né, calqué sur le Produit intérieur brut (PIB), outil de mesure traditionnel de la santé économique d’un pays. Depuis, l’idée a fait son chemin, se transformant en véritable indicateur économique, repris sous diverses formes par l’ONU et l’OCDE, entre autres.
Si le souverain ne plaisantait pas quand il a fait cette annonce médiatique, il lui faudra attendre 1998 pour mener à bien son projet. L’objectif est alors simple : concilier les valeurs spirituelles du bouddhisme avec la possibilité d’une croissance durable.
Aujourd’hui, le concept, qui repose sur quatre critères ("croissance et développement économique", "conservation et promotion de la culture", "sauvegarde de l’environnement et utilisation durable des ressources" et "bonne gouvernance responsable") n’est pas seulement l’un des piliers de la politique du Bouthan (qui est par ailleurs le seul pays à présenter un bilan carbone positif), il a fait des émules : si aucun autre pays ne mesure son BNB, l’OCDE a notamment créé en 2011 le Bonheur intérieur brut, un indicateur agrégeant onze thématiques et établissant un classement des pays où il fait "bon vivre". En 2018, c’est en Finlande qu’on est le plus heureux, devant la Norvège et le Danemark (la France est 23e). Et les enjeux à venir pourraient encore renforcer la pertinence de ce concept peut-être visionnaire…
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